Le Groupe
Molior présente l'installation vidéo interactive
Octopus, de l'artiste montréalaise Philomène
Longpré, à Oboro, du 21 février au 20
mars 2004.
L'installation
Projetée sur une structure en mouvement, une vidéo,
où des images et des sons laissent éclater toute
la force de leur poésie. Un lieu où le visiteur
est invité à explorer les liens qu'un
individu tisse avec son environnement, les changements brusques
qu'ils entraînent.
Octopus propose une réflexion sur les interactions
d'un individu, absorbé dans la construction de son
propre espace, avec le réseau des relations humaines
qui l'entoure. Cette pièce met en lumière toute
l'importance des actions des autres, dont ils ne supposent
souvent pas la portée, sur un espace individuel fragilement
construit.
Les interactions entre l'individu et son milieu provoquent
des changements dont l'individu et ceux avec qui ils est en
relation ignorent la cause. Octopus questionne ainsi
les réactions individuelles répondant aux comportements
de masse et aux effervescences des événements
qui chaque jour nous bombardent. Colère, destruction,
libération : au visiteur de trouver son sens.
Philomène Longpré
Après avoir obtenu un DEC en Arts Plastiques au Cégep
du Vieux Montréal et la bourse de Mérite Culture
1999, Philomène Longpré effectue un stage de
perfectionnement de 6 mois en Asie. De retour à Montréal,
elle étudie en Histoire de lart à lUniversité
du Québec à Montréal et termine ensuite
un baccalauréat en Beaux-arts à lUniversité
Concordia.
Suite à un échange étudiant dun
an à la University of New Mexico, elle participe à
différents projets artistiques, « New Millennium
Scholarship 2001 » de lUniversité Concordia,
le Prix dhonneur « Stanley Mills Prize Purchase
2001 », le Prix dhonneur « Golden
Key International Honour Society 2002 » ainsi que
le prix « dExcellence dHexagram 2003 ».
Julie Bouchard
Formée en informatique cognitive, Julie Bouchard uvre
dans le milieu de la danse et des arts médiatiques
depuis 1999. À titre de journaliste et de critique,
elle a signé de nombreux textes critiques dans les
pages du Devoir et de la revue Liberté. Elle a aussi
assumé la direction éditoriale d'une publication
spéciale sur la danse contemporaine en décembre
2000.
À titre de commissaire, elle s'intéresse à
l'émergence de nouveaux langages corporels sous l'influence
des nouvelles technologies et plus particulièrement,
aux rapprochements entre langages corporels et langage numérique.