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The DeadWeb-La Fin @ Mapping Festival
2019
« The Dead Web – La Fin » au Mapping Festival de Genève
Molior et Mapping Festival présentent l’exposition The Dead Web – La fin du 23 mai au 2 juin à Genève
Montréal, le 30 avril 2019 – Après son récent succès au Mirage Festival de Lyon où elle a été vue par plus de 6500 visiteurs, l’exposition The Dead Web – La fin de la commissaire montréalaise Nathalie Bachand poursuit sa tournée européenne dans le cadre de la 15e édition du Mapping Festival. Pour cette présentation à Genève, trois œuvres d’artistes suisses rejoignent le corpus des cinq projets d’artistes québécois.e.s. déjà présents dans l’exposition.
The Dead Web – La fin
L’exposition The Dead Web – La fin explore l’éventualité de la fin du World Wide Web. Dans un contexte où le réseau pourrait s’effondrer avant même la fin de son « adulescence » – en 2023, le Web tel que nous le connaissons aura à peine plus de 25 ans –, on peut tenter de figurer la chute et une forme d’après-monde du Web : carcasses vides de serveurs et mers de déchets électroniques ? Néant numérique des écrans ? Machines imitant le Web ? Internet artisanal ? Dans le sillage de ces réflexions, la commissaire Nathalie Bachand a rassemblé des propositions artistiques qui rencontrent une résonance autour de tels questionnements.
Julien Boily
L’œuvre Memento Vastum (2012) de Julien Boily est un tableau à l’huile sur panneau marouflé. L’artiste basé à Chicoutimi s’inspire du travail des anciens maîtres de l’âge d’or de la peinture (XVIIe siècle) et détourne les codes picturaux de cette époque pour représenter des scènes contemporaines. Memento Vastum nous parle d’une mémoire perdue. « Vastum » (déchet en latin) renvoie à la notion de perte, à ce qui est laissé derrière au profit d’une certaine idée du progrès.
Julie Tremble
BPM 37093 (2014), de l’artiste montréalaise Julie Tremble, est une courte animation 3D qui raconte la mort d’une étoile similaire au soleil et la lente transformation de sa matérialité. Tout comme le fera le soleil dans des millions d’années, elle se change peu à peu en diamant.
Frédérique Laliberté
Infinitisme.com Forever A Prototype (2015- ), de l’artiste multidisciplinaire Frédérique Laliberté, est un projet Web éternellement « en progrès », une machine à collage autonome qui génère des compositions virtuelles semi-aléatoires en allant chercher, dans une banque de fichiers numériques catégorisés et classifiés, images, sons, gifs animés, vidéos, texte, etc.
Projet EVA
L’Objet de l’Internet (2017) est une installation du collectif d’artistes Projet EVA (Etienne Grenier et Simon Laroche) évoquant l’idée d’un mausolée destiné à la fin du Web. Grâce à des procédés optiques et cinétiques intégrés à un dispositif où le visiteur insère sa tête, le visage humain est décomposé en une multitude de fragments.
Dominique Sirois et Baron Lanteigne
In Extremis (2019), de l’artiste montréalaise Dominique Sirois et Baron Lanteigne, basé à Québec, est issue d’une récente collaboration entre les deux artistes. Installation à la fois sculpturale et vidéo – aménageant des passages de l’un vers l’autre –, l’œuvre convoque les questions de l’espace liminaire entre le virtuel et le réel, de la matérialité du numérique et de l’obsolescence.
Lauren Huret
Praying For My Haters (2019), de l’artiste suisse Lauren Huret, prend la forme de deux pièces : une vidéo et une sculpture architecturale. Cette œuvre traite des traces que laissent dans son sillage un Web du tabou et de l’interdit, de la violence et de la mort – des traces dont la prégnance promet de durer bien après son éventuelle disparition.
Lukas Truniger & Nicola L. Hein
Membranes (2019), des artistes suisses Lukas Truniger et Nicola L. Hein, est une installation performative qui transforme du texte écrit en percussion lumineuse. Constituée d’instruments hybrides qui sont construits à partir de peaux de tambour et de composants électroniques, un dialogue s’articule entre les différents objets-instruments autonomes, générant un réseau d’agents morts – d’algorithmes transformés – qui témoignent à la fois d’une forme de communication historiquement ancrée dans une tradition culturelle et d’un hypothétique langage d’un monde de l’après-Web.
Romain & Simon de Diesbach
[I] (2019), des artistes et frères d’origine suisse Romain et Simon de Diesbach, est à la fois écran et miroir, écrin de l’identité de chacun, le téléphone portable est objet de mémoire et d’illusion. Portable et écran sont la marque de notre époque et sont marqués de nos empreintes. Ce faisant, ils nous lient à une forme d’instantanéité tout en nous éloignant de l’instant présent, nous tenant à la lisière entre l’univers virtuel et matériel.
La commissaire Nathalie Bachand
Nathalie Bachand est auteure et commissaire indépendante. Récemment, elle a été commissaire du projet de 32 expositions Un million d’horizons du réseau Accès culture pour le 375e de Montréal, et de l’œuvre interactive Seuils de Michel de Broin à la galerie jagemô du Conseil des arts du Canada. Elle est actuellement co-commissaire pour le Festival Espace [IM] Média du centre en art actuel Sporobole.
Molior
Molior est un organisme spécialisé dans la production d’expositions et de projets artistiques qui utilisent les technologies comme moyen de création, d’expression et d’action. Depuis sa fondation en 2001, Molior a présenté un grand nombre de projets novateurs aussi bien au Canada que sur la scène internationale en collaboration avec de multiples partenaires de diffusion.
Mapping Festival
Mapping Festival est un festival pluridisciplinaire dédié aux arts numériques. Chaque édition est l’occasion de présenter une sélection audacieuse de performances audiovisuelles, installations, conférences, et workshops. Offrant un contexte de diffusion d’une ampleur unique en Suisse, le Mapping Festival est aujourd’hui reconnu comme une véritable référence internationale.
Ce projet est produit par Mapping Festival et Molior. Il a obtenu le soutien du Conseil des arts et des lettres du Québec et du Conseil des arts du Canada. Molior reconnaît l’appui continu du Conseil des arts de Montréal. The Dead Web – La fin a été présentée pour la première fois au centre d’artistes Eastern Bloc, à Montréal, en janvier-février 2017.
Ce projet est aussi soutenu dans le cadre de la 67e Commission permanente de coopération franco-québécoise (CPCFQ).
Communiqué de presse | Pour diffusion immédiate
VernissageRenseignements généraux :
Mapping Festival
23 au 26 mai 2019
Exposition The Dead Web – La fin
du 23 mai au 2 juin 2019
exposition ouverte tous les jours du 23 mai au 2 juin
sauf le lundi 27 mai, de 11 à 18 h
Vernissage le jeudi 23 mai de 18 h à minuit
Où :
Le commun
rue des bains 34
1205 Genève
Renseignements :
molior.ca | 2019.mappingfestival.com/
Source :
Cassandre Allard
communications
cassandre.a.molior@gmail.com