Vitrine québécoise à la Biennale des Imaginaires Numériques 2024
Marseille, France
7 novembre 2024 – 19 janvier 2025
Artistes
Molior est fier de co-présenter l’exposition Nouveaux environnements : approcher l’intouchable ainsi qu’une sélection d’œuvres et de performances d’artistes québécois en collaboration avec CHRONIQUES – Biennale des Imaginaires Numériques. L’événement se déploie sous le thème du plaisir à Marseille et Aix-en-Provence (France) du 7 novembre 2024 au 19 janvier 2025.
Molior tient à remercier le Conseil des arts et des lettres du Québec, le Ministère de la Culture et des Communications du Québec, le Conseil des arts du Canada et la Délégation générale du Québec à Paris pour leur précieuse collaboration.
Expositions
Nouveaux environnements : approcher l'intouchable
Friche la Belle de Mai, Marseille
Du 7 novembre au 19 janvier 2025.
Mercredis de 14h à 19h
Samedis et dimanches de 13h à 19h
Commissaire indépendante, Nathalie Bachand s’intéresse au numérique, à ses enjeux et à ses conditions d’émergence dans l’art contemporain.
Parmi ses projets de commissariat, son exposition The Dead Web – La fin, initialement présentée à Eastern Bloc (2017), a été coproduite par Molior en Europe : dans le cadre de Mirage Festival de Lyon (2019), du Mapping Festival de Genève (2019) ainsi qu’au Ludwig Museum de Budapest (2020), en co-commissariat avec Béla Tamás Kónya. Nathalie était également commissaire invitée pour Art Souterrain 2021 (Chronométrie); son exposition DataffectS a été présentée à la Galerie de l’UQAM (2022); elle a co-commissarié, avec Sarah Ève Tousignant, le festival SIGHT+SOUND 2022 – Danser en attendant (la fin du monde), organisé par Eastern Bloc et finaliste au Grand Prix du Conseil des arts de Montréal; et son exposition Nouveaux environnements : approcher l’intouchable, produite par Molior, a était présentée au Livart (2023).
Elle est membre de l’Association Internationale des Critiques d’Art (AICA), cofondatrice de SALOON Montréal, et siège au conseil d’administration d’Avatar à Québec.
Auparavant responsable du développement pour ELEKTRA-BIAN (2006-2016), elle est actuellement directrice du développement arts numériques pour Sporobole
Elle vit et travaille à Montréal.
Molior et CHRONIQUES présentent l’exposition de réalité virtuelle Nouveaux environnements : approcher l’intouchable, de la commissaire Nathalie Bachand, à la Friche la Belle de Mai, à Marseille. Cette exposition produite en 2023 par Molior regroupe sept artistes phares du Québec : Baron Lanteigne, Caroline Gagné, François Quévillon, Olivia McGilchrist, le duo Laurent Lévesque et Olivier Henley, ainsi que Sabrina Ratté. Trois des six œuvres qui la composent ont été produites par Molior spécialement pour l’occasion.
À travers le prisme du numérique, l’exposition offre une perspective poétique sur la fragilité de la nature. En représentant celle-ci sous une forme entièrement dématérialisée, elle met en lumière les processus de dégradation auxquels elle est confrontée et invite le·la spectateur·trice à réfléchir sur les enjeux de sa préservation.
Pour en apprendre davantage sur l’exposition, les œuvres et les artistes, consultez la page de l’exposition.
Crédits : Exposition de réalité virtuelle produite par Molior avec le soutien du Conseil des arts du Canada. Diffusion co-présentée par CHRONIQUES – – Biennale des Imaginaires Numériques et Molior dans le cadre du projet européen Realities In Transition, avec le soutien du Conseil des arts et des lettres du Québec, le Ministère de la Culture et des Communications du Québec et le Conseil des arts du Canada.
Ainsi passe la gloire du monde
Friche la Belle de Mai, Marseille
Du 7 novembre au 19 janvier 2025
Originaire de Montréal, Claudie Gagnon, artiste multidisciplinaire autodidacte active depuis plus d’une trentaine d’années, vit et travaille à Québec.
Sa pratique se déploie sous plusieurs formes : installation, tableau vivant, sculpture, vidéo, photo, food art, création jeune public, collage et art intégré à l’architecture. Son travail est présenté autant dans les lieux voués à l’art – centres d’artistes, galeries, musées, théâtres – que dans des endroits choisis pour leur potentiel à stimuler la création d’œuvres in situ (grange, jardin, usine, église désaffectée, appartement voué à la démolition, etc.). Elle recycle tant des objets d’usage courant que des concepts, des œuvres plus ou moins notoires de l’histoire de l’art, en plus de s’intéresser aux empreintes visuelles et sonores qui forment notre culture savante et populaire. Ses créations sont empreintes de ludisme et de poésie : à la fois ravissantes et inquiétantes, elles provoquent l’enchantement et le malaise, hésitent entre l’ordinaire et l’extraordinaire. On y retrouve des éléments périssables, comme des aliments ou des végétaux, expression des cycles de la vie et du travail du temps sur toutes choses.
Ses œuvres ont été présentées dans des centres d’artistes, des galeries, des musées et des festivals en Amérique du Nord, en Asie et en Europe. Elles font partie des collections du MNBAQ, du MACM, du MBAM, du Musée d’art de Joliette et de plusieurs collections privées. Elle a occupé les studios de Paris et de Mexico du Conseil des arts et des lettres du Québec pour des résidences de création.
Installation mnémonique convoquant les langages inhérents aux courants de la nature morte flamande du XVIIe siècle, au memento mori et à la vanité, Ainsi passe la gloire du monde propose une allégorie de la destinée éphémère de l’humain et de la vacuité de ses engagements, telles des sépultures du quotidien et des inventaires de patrimoines mythologiques.
Adressant des clins d’œil à l’histoire de l’art, l’œuvre met en scène des rencontres insolites entre le familier et le sauvage, l’organique et le quotidien, tissant des liens entre éléments personnels et principes universels. Autant de récits sur la permanence des humains et des objets à travers les artefacts, cette œuvre interroge le contenu des choses qui nous survivent, mettant en exergue la fragilité de l’existence, la nature fugace et le vieillissement des Êtres.
L’œuvre prend vie de manière subtile, générant tour à tour des rotations d’objets ou des pulsations sonores en référence à la notion du temps, aux mécanismes routiniers et aux cycles inscrits dans les recommencements perpétuels.
Photo © Stéphane Bourgeois
Crédits : Ainsi passe la gloire du monde de Claudie Gagnon est une coproduction du centre Avatar et des Productions Recto-Verso.
L’exposition est présentée dans le cadre de CHRONIQUES – Biennale des Imaginaires Numériques, en coproduction avec la Friche Belle de Mai, Molior, Seconde Nature et Avatar, avec le soutien du Conseil des arts et des lettres du Québec et le Ministère de la Culture et des Communications du Québec.
Œuvre dans l'espace public
Faces
Place des prêcheurs, Aix-en-Provence
Le 8 et le 9 novembre de 19h à 23h.
Fondé à Montréal en 2010, Iregular est un studio d’art numérique qui crée des installations audiovisuelles, des sculptures à grande échelle, des projections architecturales et des scénographies, en mettant l’accent sur les expériences interactives et immersives.
À la croisée de l’art et de la technologie, ces œuvres expérimentent la géométrie, la lumière, le son, la typographie, les mathématiques, les algorithmes, les protocoles de communication, l’IA et l’apprentissage automatique. Iregular développe également ses propres technologies propriétaires.
Le studio travaille avec les combinaisons infinies et aléatoires produites par des systèmes interactifs que le public finit par influencer et transformer. L’interaction est au cœur de tout. Seule la relation entre le public et l’installation finalise l’œuvre et lui donne un sens.
Iregular a un catalogue de plus de 50 œuvres d’art qui ont tourné dans près de 30 pays et a reçu une longue liste de prix et de récompenses pour le design, la technologie et la créativité de ses productions.
FACES est une installation interactive qui utilise l’intelligence artificielle pour effectuer le tracking en temps réel des traits du visage de participants debout devant un écran, puis les unifie et les aligne afin de créer un portrait 3D d’un être numérique unique en constante évolution.
L’expérience est divisée en 3 chapitres qui explorent la volumétrie du visage et analysent ses traits pour créer différents visuels pour chacun d’entre eux.
FACES est un amalgame curieux d’images rappelant des rêves étranges qui souligne l’importance des liens humains à travers un humain collectif composé de fragments de tous les participants. FACES nous permet d’être liés à de parfaits inconnus grâce à un mélange profond de nos peaux, yeux, bouches et de toute autre caractéristique de nos visages infiniment variés.
Photo © Iregular
Crédits : Œuvre présentée par CHRONIQUES – Biennale des Imaginaires Numériques, en coproduction avec Molior et Seconde Nature, avec le soutien du Conseil des arts et des lettres du Québec et le Ministère de la Culture et des Communications du Québec.
Performances
Deux performances seront présentées lors de la soirée d’inauguration de CHRONIQUES, le jeudi 7 novembre 2024 à Marseille. Il s’agit d’une coprésentation avec Seconde Nature, la Friche Belle de Mai et Molior, avec le soutien du Conseil des arts et des lettres du Québec et le Ministère de la Culture et des Communications du Québec.
De-construct
Grand Plateau, Marseille
Le 7 novembre, à 19h et 21h30
Line Katcho est une compositrice et une artiste audiovisuelle de Montréal. Principalement intéressée par le son et l’image comme démonstrations de mouvements, de forces ou de gestes, elle se distingue également par une affinité pour les jeux perceptifs et un talent pour l’utilisation de l’affect. Son travail, qui dégage une impression de narration et de cinéma, est dynamique et provocateur, alliant référence et abstraction, expérimentation et tradition. S’appuyant sur un mélange de styles, de genres et de méthodes appliquées, son approche vise à créer une expérience sensorielle et cathartique ancrée dans l’expression.
France Jobin, artiste audio / installation / compositrice et commissaire, réside à Montréal, Canada. Son art audio, qualifié de « sculpture sonore », se distingue par une approche minimaliste aux environnements sonores à l’intersection de l’analogue et du numérique. Ses installations empruntent un parcours parallèle, intégrant des éléments musicaux et visuels inspirés par l’architecture des lieux. On peut « vivre l’expérience » de ses installations et concerts live dans une variété d’espaces non conventionnels et festivals de musique et de nouvelles technologies au Canada, aux Etats-Unis, en Amérique du Sud, en Afrique du Sud, en Europe, en Australie au Japon et en Corée du Sud. En novembre 2019, elle présente son premier concert de modulaire (Buchla 100) à l’institut Ernst Krenek en Autriche.
De-construct est une performance audiovisuelle expérimentale qui explore les frontières de l’art médiatique.
Plongés dans l’obscurité, sons et images s’entremêlent dans un ballet hypnotique.
Paysages, figures et géométries se déconstruisent et se reconstruisent, entraînant les spectateur·ices dans un univers immersif où les frontières entre son et image disparaissent.
De-construct défie toute logique spatiale ou temporelle, offrant ainsi aux spectateur·ices une expérience trans-hypnotique.
Le duo d’artistes France Jobin et Line Katcho façonne des paysages sonores et visuels, alternant entre harmonies envoûtantes et dissonances chaotiques.
Photo © Line Katcho
1 Drop 1000 Years
Grand Plateau, Marseille
Le 7 novembre à 19h30 et 22h
Depuis plus de quinze ans, Martin Messier crée des œuvres où se rencontrent art sonore, lumière, robotique et vidéo. Sous forme de performances et d’installations, ses créations mettent à l’avant-plan la présence du corps.
Après des études en composition à l’Université de Montréal, il s’oriente vers une pratique sonore expérimentale qui intègre l’image vidéo. Rapidement il crée des dispositifs audiovisuels performatifs qui mettent en scène et en cause des objets du quotidien et le potentiel sonore des matériaux.
Ses productions ont été présentées dans une cinquantaine de pays et lui ont valu de nombreux prix et nominations, dont le World OMOSIROI Award au Japon en 2018 et, en 2021, le 2e prix du Festival des arts numériques d’Athènes.
En 2010, Messier fonde 14 lieux, compagnie de production d’œuvres performatives et installatives, et en assure depuis la direction générale et artistique.
Il vit et travaille à Montréal.
L’homéostasie est un processus fondamental pour l’équilibre du vivant. En permettant à un organisme de conserver une température adaptée à son environnement, c’est un symbole de pérennité. En 2022, le curateur Jaehoon Bang propose à Martin Messier d’entamer une réflexion sur ce phénomène via la création d’une performance.
Inspiré de la Global Conveyor Belt (courant de circulation océanique qui brasse les eaux des océans et convoie la chaleur à l’échelle du monde), cette performance cherche à mettre en lumière la finesse de notre système homéostatique et la fragilité de son équilibre. L’artiste propose une réflexion autour des courants marins essentiels à la survie de notre espèce et de son environnement.
Photo © Martin Messier
Crédits :
Directeur, performance, lumière et musique : Martin Messier.
Commissaire : Jae Bang.
Production : 14 lieux, Inscape, Mutek.
Assistant à la création et à la coordination technique : Lilian Guiran.
Consultants externes : Nathanaël Lécaudé (Électronique), Joseph Battesti (Ingéniérie).
Responsable développement : Abigaëlle Parisé.
Avec l’appui du Conseil des arts et des lettres du Québec, du Conseil des arts du Canada et du Conseil des Arts de Montréal.