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Biela Noc 8e édition

Košice, Slovaquie

Du 30 septembre au 1er octobre 2017

Biela Noc est le plus grand événement d’art contemporain en Slovaquie. 

Fondé en 2010 à Košice puis établi en 2015 à Bratislava, il permet de faire redécouvrir l’environnement urbain et de lui donner une nouvelle dimension à travers l’art.

Molior a établit une nouvelle coproduction avec l’organisme Biela Noc en Slovaquie. Deuxième d’un total de trois évènements majeurs qui présentaient chacun plusieurs œuvres d’envergure faisant intervenir la lumière dans l’espace public et à l’échelle de la ville. Les œuvres de Diane Landry, Maotik et Robyn Moody ont ainsi été présentées dans le cadre de la nuit blanche slovaque à Bratislava le 7 octobre 2017. 

Ce projet a obtenu le soutien du Conseil des arts et des lettres du Québec et du Conseil des arts du Canada. Molior tient également à remercier ses partenaires Biela Noc et Signal, le Conseil des arts de Montréal et Les Offices jeunesse internationaux du Québec (LOJIQ) pour leur précieuse collaboration.

[Molior]

Artistes et œuvres

Diane Landry
Mandala Labrador, Mandala Naya et Mandala Perrier dans la série Le déclin bleu

2002

Moteurs, objets choisis, aluminium, bois, éclairage halogène, trépied.

« La série Le déclin bleu est composée de trois mandalas différents. Issu d’un mot sanskrit qui signifie « cercle », le mandala est une représentation artistique du cosmos qui, dans les traditions religieuses orientales, est utilisé comme objet de méditation. Recourant à des bouteilles d’eau en plastique telles qu’on en retrouve désormais partout, les mandalas de Landry reprennent ce symbole spirituel sous forme de jeux d’ombres. Chacun de ses mandalas fait appel à un type de bouteille spécifique et porte le nom de la marque d’eau que celle-ci contenait, par exemple Mandala Labrador. Dans Mandala Naya, un panier à lessive entouré de bouteilles d’eau est fixé au mur. Un trépied supportant une lampe attachée à un bras mécanique est placé devant le panier. Au fur et à mesure que le bras avance, la lumière brille à travers les trous du panier et à travers les bouteilles d’eau, créant un jeu d’ombres d’une grande beauté qui s’étend sur le mur. Nous avons intérêt à regarder l’œuvre pendant toute la durée de son cycle d’une minute ; de même qu’avec les mandalas traditionnels, le temps qu’il faut pour entrer en contact avec l’œuvre fait de celle-ci un objet de contemplation. »

Flying School and Mandala Naya [École d’aviation et Mandala Naya], (extrait), brochure, Rice Gallery, 2005.

Projet réalisé lors d’une résidence d’artiste à Cypres, Marseille, échange avec La Chambre Blanche, Québec.

Diane Landry est née en 1958 au Cap-de-la-Madeleine (Canada) ; elle vit et travaille à Québec. Après avoir étudié les sciences naturelles et œuvré dans le domaine de l’agriculture pendant cinq années, elle prend une autre direction à l’âge de 25 ans, estimant qu’il serait plus facile de changer le monde avec une carrière en arts. Diane Landry détient un baccalauréat en arts plastiques de l’Université Laval (1987), à Québec, et une maîtrise en arts plastiques de l’Université Stanford (2006), en Californie.

Son travail a fait l’objet de nombreuses expositions et elle a réalisé des performances au Canada, aux États-Unis, en Amérique latine, en Europe, en Chine et en Australie. Elle a été artiste en résidence à New York, à Montréal, au Banff Centre (Alberta), à Buenos Aires (Argentine), à Marseille (France) et à Utica (New York). En 2009, le Musée d’art de Joliette, au Québec, publiait Les défibrillateurs, monographie soulignant la première rétrospective de son œuvre. Sa première rétrospective aux États-Unis, The Cadence of All Things, a quant à elle été présentée au Cameron Art Museum à Wilmington (Caroline du Nord) en 2013.

Diane Landry a obtenu la bourse de carrière Jean-Paul-Riopelle, offerte par le Conseil des arts et des lettres du Québec, en 2014, ainsi que l’une des prestigieuses bourses de la John Simon Guggenheim Memorial Foundation à New York en 2015. Ses œuvres font partie de nombreuses collections. Elle est représentée par la Galerie Michel Guimont (Québec), la Carl Solway Gallery (Cincinnati, Ohio) et la VivianeArt Gallery (Calgary).

www.dianelandry.com/

Maotik
Aeryon

2017

2 cpu, 1 carte de son, 4 haut-parleurs, 4 câbles audio, 2 câbles hdmi, 2 projecteurs 8000 lumens, 1 structure de bois, peintures noire et grise, 2 bandes de leds, 1 pixel pusher, 1 controlleur dmx.

L’installation Aeryon tente de recréer la beauté d’un paysage aérien par l’entremise d’un système visuel de navigation avancé, qui analyse les sources de données. Il s’agit ici de représenter de manière artistique les images que perçoit un drone de surveillance, selon un fil conducteur qui évolue en fonction du lieu de départ du drone.

L’œuvre évolue progressivement, de manière à créer un environnement où différents degrés d’immersion modifient la perception de l’espace physique dans lequel elle se déploie. Cet environnement multimédia invite le public à vivre une expérience contemplative où la composition visuelle change selon l’emplacement du drone virtuel, fournissant ainsi une expérience perceptuelle en constante évolution.

Cette installation est une « forme ouverte », unique et inimitable. Elle fonctionne comme un système doté d’un processus de création aléatoire, selon une gamme de paramètres définis par l’activité de l’analyse de données en temps réel. Le son surround transforme les images en une expérience sonore qui entraîne le public en plein cœur de ce paysage électronique. Les motifs tels que montagnes, océans, forêts ou villes présentent des caractéristiques visuelles spécifiques. D’autres informations telles que la taille des villes, le nombre d’habitants, la force du vent ou les prévisions météorologiques servent également de paramètres pour déterminer la composition visuelle.

L’artiste numérique Mathieu Le Sourd (Maotik), de Montréal, poursuit une démarche axée sur la création d’environnements multimédias immersifs et de systèmes visuels générés en temps réel.

Ses œuvres ont été présentées récemment dans divers événements aux quatre coins du monde, notamment au festival MUTEK (Montréal, Mexico, Barcelone et Tokyo), au festival Live Cinema de Rio de Janeiro, au Plums Festival de Moscou, au British Film Institute de Londres et au festival Ars Electronica de Linz.

À la tête de l’équipe interactive de Moment Factory en 2011, il a réalisé des projets d’envergure comme l’expérience multimédia du nouveau terminal de l’aéroport de Los Angeles ainsi que les effets visuels de la tournée mondiale du groupe Nine Inch Nails. En 2013, il a produit Dromos, performance multimédia immersive saluée par la critique, présentée à la Satosphère de Montréal dans le cadre du festival MUTEK.

Toujours assoiffé de nouveaux défis, Mathieu Le Sourd conçoit ses propres outils visuels, générant des contenus animés à partir d’algorithmes et créant des univers en 3D qui transforment les perceptions de l’espace. Il collabore avec des musiciens, des artistes du son et des scientifiques dans la poursuite de sa quête de liens entre l’art, la science et la technologie.

http://www.maotik.com/

Robyn Moody
Wave Interference

2012-2013

Tubes fluorescents, PVC, moteur, orgue

L’installation cinétique Wave Interference se présente sous la forme d’une onde lumineuse. Dans cette œuvre, 88 lampes au néon semblent flotter au son d’un orgue ancien. L’onde fluctue lentement, dans un mouvement fluide, envoûtant le public grâce à un phénomène d’illusions d’optique. L’œuvre nous fait vivre une expérience sensorielle amplifiée, dans une atmosphère mystérieuse. Elle nous plonge dans un temps suspendu, dans un état de méditation et de fascination.

Cette installation a non seulement le pouvoir d’influer sur notre rapport avec le lieu où elle est présentée, mais aussi de nous révéler des états insoupçonnés en ce qui concerne notre expérience perceptuelle et les différents types de phénomènes que celle-ci engendre en nous. Le titre Wave Interference fait référence aux ondes électromagnétiques et à leur caractère d’ubiquité.

« Nous n’avons généralement pas conscience de ces ondes, jusqu’à ce qu’un détecteur (tel que nos yeux) nous avertisse de leur présence. Et l’on peut s’émerveiller du fait que nous ayons la capacité, grâce à ces détecteurs organiques sur notre visage, de filtrer sans effort une partie de ces fréquences désordonnées pour en faire une image cohérente. Nous sommes entourés par les ondes qu’émettent les stations de radio, les appels composés sur les téléphones cellulaires, ou les signaux wifi (entre autres), et cela peu importe que nous soyons en mesure de les détecter ou pas . » (Robyn Moody)

Ce projet a bénéficié de l’aide financière de l’Alberta Foundation for the Arts et du Conseil des arts du Canada. 

Ont participé à la construction de l’œuvre : Rachael Chaisson, Ann Thrale, Rita McKeough et Tristan Zastrow. 

Né en 1975 à Lethbridge (Alberta), Robyn Moody vit et travaille à Calgary. Il poursuit une démarche artistique polyvalente, axée notamment sur l’électronique, la mécanique, l’installation, le son et la sculpture. Souvent empreintes d’humour, toujours d’une grande beauté, les œuvres de Moody explorent (en tout ou en partie) les liens complexes qui existent entre les avancées technologiques, les croyances populaires et les différentes interprétations du monde, et les relations de l’humanité avec la science, la politique et la nature.

Au cours de la dernière décennie, Moody a présenté régulièrement son travail au Canada, au Mexique, en Scandinavie et en Europe. Plus récemment, il a participé à divers festivals dont Transmediale (Berlin, Allemagne), Lighting Guerrilla (Ljubljana, Slovénie), Werkleitz Festival (Halle, Allemagne), Biennale Némo (Paris, France) et Manif d’art 8 (Québec, Canada). Prochainement, il participera à la Biennale internationale d’art à Buenos Aires (Argentine), et il présentera une nouvelle œuvre dans le cadre de l’événement  Nocturne à Halifax (Canada). Moody a également fait partie de la liste préliminaire du prix Sobey pour les arts en 2010 et en 2012.

www.robynmoody.ca