Cette série de conférences d’introduction vise à poser certains jalons théoriques du symposium. Cinq chercheur.e.s spécialisé.e.s y abordent des enjeux faisant écho aux défis artistiques et sociaux actuels, en plein cœur d’une pandémie qui en soi appelle à une révision de nos paradigmes. Dans leurs articulations plurielles, ces points de référence mettent en lumière le potentiel réflexif de la problématique centrale de l’événement.
Sofian Audry est artiste ainsi que chercheur et professeur en médias interactifs à l’École des médias de l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Son travail s’inspire de l’intelligence et de la vie artificielles, de la biologie et des sciences cognitives. La pratique artistique computationnelle de Sofian s’incarne à travers divers médiums tels que la robotique, les installations interactives, les environnements immersifs, les interventions virtuelles et physiques, l’art web et la littérature électronique. Il a présenté son travail et ses recherches lors d’événements d’envergure dans différents endroits à travers le monde.
La collaboration humain-machine dans l’art numérique à l’ère de l’apprentissage automatisé
Cette présentation examine comment les nouvelles technologies de l’intelligence artificielle, tout particulièrement l’apprentissage automatisé, reconfigurent les relations entre artistes, algorithmes et matière médiatique dans les pratiques d’art numérique. Différents modèles de relation humain-machine sont proposés, illustrés au moyen d’exemples historiques et contemporains.
Sofian Audry est artiste ainsi que chercheur et professeur en médias interactifs à l’École des médias de l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Son travail s’inspire de l’intelligence et de la vie artificielles, de la biologie et des sciences cognitives. La pratique artistique computationnelle de Sofian s’incarne à travers divers médiums tels que la robotique, les installations interactives, les environnements immersifs, les interventions virtuelles et physiques, l’art web et la littérature électronique. Il a présenté son travail et ses recherches lors d’événements d’envergure dans différents endroits à travers le monde.
Gwenola Wagon est artiste et maitre de conférence au département d’art de l’université Paris 8. Elle a conçu de nombreuses installations sonores et images en mouvement en France et à l’étranger, dont Globodrome ainsi que Cyborgs dans la brume et World Brain, co-réalisées avec Stéphane Degoutin.
Les thèmes de recherche de Stéphane Degoutin portent sur l’humanité après l’homme, la ville après l’espace public, l’architecture après le plaisir. Ses projets enquêtent sur des situations d’ambivalence, entre la guerre et la danse, entre le plaisir sexuel et le non-lieu, entre la ville et son potentiel, entre le posthumain et l’obsolescence de l’homme. Stéphane Degoutin conçoit des dispositifs artistiques, des textes théoriques, des lieux. Il est le co-fondateur du laboratoire de recherche LOPH (Lutte contre l’Obsolescence Programmée de l’Homme) et du collectif Nogo Voyages, l’auteur du photoblogue Lost in Créteil et du blogue Propositions / spéculations, le co-auteur des installations en ligne Googlehouse et What Are You?, et l’auteur de l’essai Prisonniers volontaires du rêve américain ainsi que de la structure de Here is Where We Meet.
L’écocide numérique : du big data aux pratiques monopolistiques
La destruction écosystémique engendrée par l’usage exponentiel des technologies numériques, consolidée par une logique extractiviste et une automatisation à large échelle, est ici abordée par les artistes Gwenola Wagon et Stéphane Degoutin à travers une sélection de leurs œuvres.
Gwenola Wagon est artiste et maitre de conférence au département d’art de l’université Paris 8. Elle a conçu de nombreuses installations sonores et images en mouvement en France et à l’étranger, dont Globodrome ainsi que Cyborgs dans la brume et World Brain, co-réalisées avec Stéphane Degoutin.
Les thèmes de recherche de Stéphane Degoutin portent sur l’humanité après l’homme, la ville après l’espace public, l’architecture après le plaisir. Ses projets enquêtent sur des situations d’ambivalence, entre la guerre et la danse, entre le plaisir sexuel et le non-lieu, entre la ville et son potentiel, entre le posthumain et l’obsolescence de l’homme. Stéphane Degoutin conçoit des dispositifs artistiques, des textes théoriques, des lieux. Il est le co-fondateur du laboratoire de recherche LOPH (Lutte contre l’Obsolescence Programmée de l’Homme) et du collectif Nogo Voyages, l’auteur du photoblogue Lost in Créteil et du blogue Propositions / spéculations, le co-auteur des installations en ligne Googlehouse et What Are You?, et l’auteur de l’essai Prisonniers volontaires du rêve américain ainsi que de la structure de Here is Where We Meet.
Gina Cortopassi est doctorante et chargée de cours au département d’histoire de l’art à l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Elle s’intéresse aux imaginaires du futur en art Web ainsi qu’aux dimensions temporelles du (bio)pouvoir et de la résistance artistique. Dans le cadre de ses fonctions au Laboratoire NT2, à la Chaire de recherche du Canada sur les arts et les littératures numériques et au groupe de recherche Archiver le présent – tous trois situés à l’UQAM –, elle a co-commissarié plusieurs expositions en ligne.
Le commissariat d’art en ligne : un survol
Situant le commissariat en ligne dans le contexte plus général de l’histoire de l’art, cette conférence présente un court panorama des expositions en ligne pour ensuite aborder les défis rencontrés dans la pratique collaborative et contextuelle de cette forme spécifique de travail commissarial.
Gina Cortopassi est doctorante et chargée de cours au département d’histoire de l’art à l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Elle s’intéresse aux imaginaires du futur en art Web ainsi qu’aux dimensions temporelles du (bio)pouvoir et de la résistance artistique. Dans le cadre de ses fonctions au Laboratoire NT2, à la Chaire de recherche du Canada sur les arts et les littératures numériques et au groupe de recherche Archiver le présent – tous trois situés à l’UQAM –, elle a co-commissarié plusieurs expositions en ligne.
Anne-Marie Dubois est candidate au doctorat en histoire de l’art avec concentration en études féministes. Guidée par une approche queer matérialiste et multidisciplinaire, elle mène actuellement des recherches sur les concepts d’objet et de sujet en art actuel et s’intéresse au courant de pensée des nouveaux matérialismes. Ses réflexions portent principalement sur la réarticulation contemporaine des corps à l’ère des biotechnologies. Elle travaille comme coordonnatrice aux publications pour MOMENTA | Biennale de l’image et siège au comité éditorial de la revue esse arts + opinions. Sa posture emprunte aux théories féministes leur potentiel critique, afin de déboulonner la prétention d’ontologie des différents discours de vérités.
À l’épreuve de l’hétéronormativité des technologies computationnelles
Partant d’une mise en contexte historique, cette présentation propose un bref survol critique de l’hétéronormativité latente et invasive des technologies computationnelles, en s’appuyant notamment sur le travail d’artistes trans, queers et non binaires.
Anne-Marie Dubois est candidate au doctorat en histoire de l’art avec concentration en études féministes. Guidée par une approche queer matérialiste et multidisciplinaire, elle mène actuellement des recherches sur les concepts d’objet et de sujet en art actuel et s’intéresse au courant de pensée des nouveaux matérialismes. Ses réflexions portent principalement sur la réarticulation contemporaine des corps à l’ère des biotechnologies. Elle travaille comme coordonnatrice aux publications pour MOMENTA | Biennale de l’image et siège au comité éditorial de la revue esse arts + opinions. Sa posture emprunte aux théories féministes leur potentiel critique, afin de déboulonner la prétention d’ontologie des différents discours de vérités.
