Cohorte

Réunissant 15 commissaires internationaux sensibles à la notion de collaboration en arts numériques, cette cohorte participera aux différentes activités qui ponctueront l’événement. En écho aux présentations et conversations thématiques du symposium, ils et elles prendront part à un forum ouvert afin d’engager de nouvelles pistes de discussion qui seront ensuite développées lors de trois ateliers de réflexion plus intimes. Ces discussions ouvriront la voie à des contributions de différentes natures au sein d’une publication qui se déploiera à même ce site Web.

Marie-Eve Beaupré (CAN)
Conservatrice de la collection, Musée d'art contemporain de Montréal

Marie-Eve Beaupré est conservatrice de la collection du Musée d’art contemporain de Montréal. Depuis 2016, elle est commissaire d’un cycle d’expositions intitulé « Tableau(x) d’une exposition », basé sur des dialogues entre des œuvres de la collection et de récentes acquisitions. De 2014 à 2016, elle a occupé le poste de conservatrice de l’art contemporain québécois et canadien au Musée des beaux-arts de Montréal. Au cours des 15 dernières années, elle a collaboré avec diverses organisations en tant que commissaire, auteure et membre du jury. Elle a travaillé à la Galerie de l’UQAM de 2004 à 2012 et a réalisé des inventaires des ateliers de Guido Molinari, Edmund Alleyn et Betty Goodwin, entre autres.

Irena Borić (HRV/SVN)
Commissaire et critique d’art

Irena Borić (1982) est une historienne de l’art qui travaille comme critique et commissaire indépendante. Elle est titulaire d’une maîtrise en histoire et en histoire de l’art (2009) de la Faculté de philosophie de Zagreb et d’une maîtrise en Arts et patrimoine : politique, gestion et éducation (2011) de l’Université de Maastricht. Elle a œuvré au sein de nombreux collectifs éphémères pour réaliser des projets à caractère artistique et éducatif tels que Shame on You! (2013-2017), net.cube (2015-2017) et Economies of Love/Politics of Feelings (2011-14). Plus récemment, elle a contribué à diverses expositions, dont Truth that Lies à Utrecht, Pays-Bas (2019) et Earth Song’s Low Frequency Tones à Velika Gorica en Croatie (2019). Elle est membre de l’AICA, et coéditrice chez INCA Press. Elle dirige actuellement le programme éducatif du Centre multimédia KIBLA à Maribor, en Slovénie.

Juliana Braga (BRA)
Responsable du Département d’arts visuels et médias, SESC

Juliana Braga (São Paulo, Brésil, 1976) détient un diplôme en histoire ainsi qu’une maîtrise en gestion des politiques publiques, et est spécialisée en muséologie. Elle est directrice du département des arts visuels et médiatiques du SESC São Paulo, organisme privé sans but lucratif soutenu par des entrepreneurs des secteurs des affaires, du tourisme et des services. Depuis plus de 70 ans, le SESC a innové en introduisant de nouveaux modèles d’action culturelle et d’éducation en tant que principe de base pour la transformation sociale. Le réseau du SESC dans l’État de São Paulo comprend 43 sites dédiés entre autres à la culture, au sport, à la santé et à l’alimentation, au développement des enfants et des jeunes, aux aînés et au tourisme social. Dans le domaine spécifique des arts visuels et médiatiques, l’institution propose des expositions, des ateliers, des laboratoires numériques et des programmes qui visent à diffuser l’art contemporain et la culture visuelle auprès d’un vaste public.

Natacha Clitandre (CAN)
Coordinatrice de programmation, Ada X

Natacha Clitandre a obtenu en 2000 un baccalauréat en arts visuels de l’Université du Québec à Montréal et de l’Université Concordia. Elle a ensuite étudié le design graphique à l’École de design de l’UQAM. En 2007, elle a obtenu une maîtrise en théorie et pratique de l’art contemporain et des nouveaux médias à l’université Paris 8 et l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs. Dans le cadre de ce cycle d’études, elle a effectué un séjour à Brown University et à la Rhode Island School of Design (RISD). Ses œuvres ont été présentées en Europe (Nantes, Paris, Bruxelles) et en Amérique du Nord (Montréal, Laval, Québec, Gaspésie, Pittsburgh, New York, Baltimore). Elle vit et travaille à Montréal, où elle est coordonnatrice à la programmation du centre d’artistes Ada X et du festival HTMlles. Centre d’artistes féministe bilingue engagé dans l’exploration, la création et la réflexion critique en arts médiatiques et en culture numérique, Ada X soutient la production et la diffusion du travail d’artistes femmes, trans, non binaires et queers. Natacha Clitandre agit aussi parfois comme commissaire indépendante.

Éric Desmarais (CAN)
Directeur général et artistique, Sporobole

Détenteur d’une maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’UQAM, Éric Desmarais est directeur général et artistique de Sporobole, un centre d’artistes autogéré situé à Sherbrooke, au Québec, qui accompagne des artistes en pratiques numériques, sonores et visuelles de la recherche à la diffusion. En 2014, Sporobole a mis sur pied le programme INTERFACE : Arts et science, qui réunit des artistes et des chercheur.e.s en sciences pour des résidences de recherche de longue durée. Des artistes ont ainsi intégré des laboratoires de recherche en intelligence artificielle, en génie mécanique, en biotechnologie, en astrophysique et en physique quantique. Éric Desmarais est actuellement président du Conseil québécois des arts médiatiques (CQAM), où il siège depuis 2010.

Anastasia Erickson (USA/CAN)
Historienne de l'art, commissaire, artiste, coordinatrice en galerie

Anastasia Erickson (elle) est née à Chicago. Invitée à Tio’tia:ke, elle a obtenu un baccalauréat en arts plastiques à l’Université Concordia. Sous la direction de Heather Igloliorte, elle continue ses recherches dans le cadre d’une maîtrise en histoire de l’art. Son travail vise à jeter un regard critique et affectueux sur les recoupements entre l’afrofuturisme et le futurisme autochtone. Anastasia Erickson est également assistante de recherche auprès de l’Initiative for Indigenous Futures et d’Aboriginal Territories in Cyberspace, ce qui lui permet d’étudier de nouvelles façons de défendre la cause des jeunes de couleur d’aujourd’hui et de demain. Ancienne stagiaire du Musée des beaux-arts de Montréal, elle forme un duo avec l’artiste Kahentawaks Tiewishaw.

Dominique Fontaine (CAN)
Commissaire

Dominique Fontaine est commissaire. En 2005, elle fonde aPOSteRIORI, une structure à but non lucratif qui s’intéresse à la recherche « curatoriale », et à l’innovation dans les domaines de la documentation, du développement, de la production et de la promotion de diverses pratiques artistiques contemporaines. Depuis 2013, elle collabore à titre de commissaire-consultante au programme « L’Afrique » du Musée royal de l’Ontario. En 2013, elle était membre du jury international du Mémorial permanent en souvenir des victimes de l’esclavage et de la traite transatlantique aux Nations Unies (New York). Parmi ses récents projets, mentionnons la Foire en art actuel de Québec 2020; Nous sommes ici, d’ici : L’art contemporain des Noirs canadiens; Dineo Seshee Bopape: and- in. the light of this._______; Repérages ou À la découverte de notre monde ou Sans titre; et « Between the earth and the sky, the possibility of everything » (Scotiabank Nuit Blanche Toronto 2014). Dominique Fontaine est co-instigatrice du Black Curators Forum. Elle est membre de l’Association Internationale des Critiques d’Art, AICA-Canada, de l’Association of Art Museum Curators (AAMC) et de l’IKT (Association internationale des commissaires en arts contemporains).

Béla Támas Kónya (HUN)
Conservateur en chef, OMRRK

Béla Támas Kónya est actuellement directeur des opérations et conservateur en chef au Centre national hongrois de conservation et de stockage (OMRRK) au Musée des beaux-arts, Budapest. Il est titulaire d’un doctorat en conservation des arts médiatiques (théorie et pratique) et d’un absolutorium de l’école doctorale de l’Université hongroise des beaux-arts. Depuis 2008, il travaille principalement à développer et à mettre en œuvre une stratégie de conservation préventive des collections du musée, en particulier de l’art contemporain au Musée Ludwig – musée d’art contemporain, Budapest. Ses principales responsabilités comprennent la gestion du service de préservation et de conservation des collections du musée, la conservation des œuvres d’art contemporain et la gestion des expositions. Son rôle consiste également à promouvoir l’art contemporain, notamment les arts médiatiques, qui font aussi partie du patrimoine culturel. Il veille à ce que la diversité culturelle soit promue comme une valeur fondamentale, et il supervise la conception et le développement de projets impliquant une étroite coopération avec des partenaires à l’échelle nationale et internationale. De plus, il administre le développement et l’implantation d’une stratégie à long terme de conservation préventive et de numérisation des collections, et il est impliqué dans le développement du futur Institute of Collection Care Methodology.

Doris Kosminsky (BRA)
Designer, artiste, professeure et commissaire

Doris Kosminsky est une designer d’information qui s’intéresse aux approches artistiques interdisciplinaires pour la représentation et la visualisation de données. Elle est titulaire d’un doctorat en design de l’Université pontificale catholique de Rio de Janeiro et a été chercheure invitée à l’Université de Calgary. Elle est chercheure et professeure aux programmes de maîtrise en arts visuels et en design de l’Université fédérale de Rio de Janeiro (UFRJ). Doris Kosminsky est également membre fondatrice et coordonnatrice du LabVis (laboratoire de visualité et de visualisation), et a été commissaire de Numerical Existence (2018), la première exposition internationale sur la visualisation de données artistiques au Brésil.

Camille Larivée (CAN)
Directrice de la programmation, Collectif des commissaires autochtones

Camille Larivée est un·e street artiste, commissaire indépendant·e, auteur·e et travailleur·se culturel·le basé·e à Tio’tia:ke/Montréal. Sa pratique en commissariat s’inscrit autour de l’invisibilité des artistes et BIPOC et 2SLGBTQQIA+ dans les espaces publics urbains. Elle est également directrice de la programmation pour le Collectif des commissaires autochtones (IC/CA). Ses dernières réalisations incluent le commissariat du projet « Nous ne sommes pas faits de briques et de poussière » pour le réseau Accès culture, ainsi qu’une résidence de recherche à Artexte dans le cadre de l’initiative Wikipédia Art + Féminisme.

Lívia Nolasco-Rózsás (HUN/DEU)
Associée scientifique et commissaire, ZKM

Lívia Nolasco-Rózsás est commissaire et chercheure. Depuis 2006, elle a commissarié dse expositions d’art contemporain et d’art médiatique dans des institutions à l’échelle internationale, notamment au ZKM | Center for Art and Media (Karlsruhe), au Chronus Art Center (Shanghai), au Tallinna Kunstihoone (Estonie) et au Műcsarnok Budapest. Elle porte une attention particulière aux formes changeantes de l’art contemporain et ainsi qu’aux enjeux interdisciplinaires qui en ressortent. Elle a initié et développé des expositions thématiques soulevant des questions sur la généalogie et l’impact social de codes informatique et computationnelles à l’échelle mondiale, les enjeux démocratiques de la surveillance électronique, ainsi que la perception synesthésique. En 2019, à l’Académie des beaux-arts de Leipzig, elle a entamé une recherche en études commissariales sur la « condition virtuelle » et ses implications dans l’espace d’exposition, et a agit comme directrice par interim du projet collaboratif et international BEYOND MATTER au ZKM | Karlsruhe, projet qu’elle a initié et auquel prennent part des institutions telles que le Centre Pompidou et l’Université Aalto.

 

Mikhel Proulx (CAN)
Historien de l'art

Mikhel Proulx est un chercheur en culture de réseau et en art contemporain. Il est candidat au doctorat et professeur au département d’histoire de l’art de l’Université Concordia, à Montréal, et possède d’autres diplômes en dessin, en design médiatique et en histoire de l’art. Il a vécu à Calgary, Berlin et Jérusalem et réside actuellement à Montréal. Il a réalisé des expositions dans le monde entier, principalement dans ces villes. Mikhel Proulx est un boursier Joseph-Armand Bombardier Canada et un boursier au doctorat en histoire de l’art canadien de la Fondation Jarislowsky. Il étudie l’art contemporain, la technologie, les Queers, les archives et l’Internet.

Seihee Shon (KOR)
Commissaire

Seihee Shon est commissaire indépendante et éducatrice, basée à Séoul. Récemment, sa série d’essais portant sur le développement, la pratique et le rôle des plateformes d’art médiatique dans le contexte de l’histoire de l’art médiatique coréen a été publiée dans Monthly Art (2020), ainsi qu’une critique, City, Digital, Technology, dans le catalogue de l’exposition Dot, Dot, Dot (galerie grunt, Canada). Ses dernières expositions incluent Parallel Landscape (2019, Incheon), Remembering or Floating (2017, Oslo) et Shall We Dance? (2015, Séoul). Elle a travaillé comme commissaire pour le Seoul International ALT Cinema & Media Festival en 2015-16. Elle détient une maîtrise en histoire de l’art (University of York, Royaume-Uni) et en éducation muséale (Newcastle University, Royaume-Uni).

Elisabeth Efua G. Sutherland (GHA)
Commissaire, artiste, éducatrice, et productrice culturelle

Elisabeth Efua G. Sutherland vient d’une formation en théâtre et en performance contemporaine, avec une carrière qui englobe également la pratique du mouvement, la production culturelle, les nouveaux médias, le cinéma et la narration. Sa pratique personnelle et artistique est vaste et approfondie – couvrant une multitude de médiums tels la sculpture, le dessin, la danse, le son, le cinéma, le design, la construction, l’éducation et la technologie. Ses collaborations et collaborateurs continuent d’évoluer, tout comme les sujets de ses recherches.

Soojung Yi (KOR)
Conservatrice au Musée national d'art moderne et contemporain de Corée

Née à Busan, en Corée, Soojung Yi est conservatrice au Musée national d’art moderne et contemporain de Corée. Elle a fait des études en théorie de l’esthétique à l’Université nationale de Séoul et obtenu une maîtrise en beaux-arts avec une thèse intitulée « Contemporary Art and Trauma: Trauma and Recovery in Niki de Saint Phalle via Judith Herman ». Elle s’intéresse au traumatisme et à la façon dont les souvenirs d’événements traumatisants se répercutent au sein d’une collectivité. Yi a occupé le poste de commissaire spécialisée en arts médiatiques au Daejeon Museum of Art, et celui de directrice artistique du centre d’art Nabi, la plus importante institution publique consacrée aux arts médiatiques en Corée. Au cours de son mandat, elle a mené des recherches avec des artistes médiatiques basés à Séoul afin de créer un mur interactif faisant appel à la participation du public. Elle a rejoint le Musée national d’art moderne et contemporain en 2012, où elle travaille au développement d’expositions et de projets en arts médiatiques. Elle a monté plusieurs expositions, notamment The Future is Now! – New Media Collection from MMCA, Korea, Younghae Chang Heavy Industries (2013), Shirin Neshat (2014), Infinite Challenge-Women Media Pioneers in Asia, Anechoic Project- experimental films and music performances (2014) et William Kentridge (2015). Dans son propre travail, elle explore les thèmes du traumatisme, du souvenir et de la guérison.