Suivant l’esprit dialogique du symposium, et dans l’objectif de stimuler la réflexion, trois conversations entre des commissaires, artistes ou chercheur.e.s s’enchaîneront en février et mars 2021 via notre plateforme de visionnement. Ces discussions seront suivies d’échanges avec le public, lequel aura par la suite accès aux archives des présentations.
Empathie et solidarité pour les temps à venir
10h (UTC-5) — le 23 février 2021
Carmen a plus de 15 ans d’expérience à titre de commissaire et productrice d’événements dans les domaines de l’art, de la technologie et de la culture numérique. Elle est fondatrice et directrice artistique de l’événement Connecting the Dots, un forum international sur la créativité, l’art et la culture numérique qui se tient à Mexico depuis 2018. De 2017 à 2019, elle a organisé le Paradigm Shift Forum dans le cadre du Mapping Festival à Genève. En 2009, elle a cofondé le festival Alpha-ville à Londres, une manifestation internationale vouée à l’exploration des croisements entre l’art, la technologie, la société et la culture numérique par l’entremise de conférences, d’expositions, d’ateliers et d’événements audiovisuels. Ses réflexions et projets les plus récents portent sur le rôle de l’art et de la culture dans la transformation des systèmes directeurs.
Kefiloe Siwisa est une travailleuse culturelle et commissaire basée à Johannesburg, en Afrique du Sud. Elle est actuellement associée à la galerie Stevenson. Elle a été commissaire de la Turbine Art Fair et commissaire assistante au programme public de 1-54 Contemporary African Art Fairs. Siwisa a collaboré avec différentes institutions en Afrique du Sud, au Royaume-Uni, aux États-Unis et au Maroc. Elle est titulaire d’une maîtrise en études curatoriales de l’Université Goldsmiths à Londres et d’un baccalauréat en histoire de l’art et culture visuelle de l’Université du Cap, en Afrique du Sud.
Dans une optique prospective, cette discussion explorera le potentiel des stratégies qui appellent la bienveillance et l’altruisme dans la sphère des arts numériques. Les enjeux discutés témoigneront d’une attention marquée pour les résonances sociales des pratiques commissariales au sein de nos communautés.
Modération : Tamar Tembeck
Tamar Tembeck est historienne de l’art, commissaire et chercheure qui s’intéresse aux cultures visuelles de la maladie et de la médicine. Elle est directrice artistique du centre d’artistes autogéré OBORO.
Carmen a plus de 15 ans d’expérience à titre de commissaire et productrice d’événements dans les domaines de l’art, de la technologie et de la culture numérique. Elle est fondatrice et directrice artistique de l’événement Connecting the Dots, un forum international sur la créativité, l’art et la culture numérique qui se tient à Mexico depuis 2018. De 2017 à 2019, elle a organisé le Paradigm Shift Forum dans le cadre du Mapping Festival à Genève. En 2009, elle a cofondé le festival Alpha-ville à Londres, une manifestation internationale vouée à l’exploration des croisements entre l’art, la technologie, la société et la culture numérique par l’entremise de conférences, d’expositions, d’ateliers et d’événements audiovisuels. Ses réflexions et projets les plus récents portent sur le rôle de l’art et de la culture dans la transformation des systèmes directeurs.
Kefiloe Siwisa est une travailleuse culturelle et commissaire basée à Johannesburg, en Afrique du Sud. Elle est actuellement associée à la galerie Stevenson. Elle a été commissaire de la Turbine Art Fair et commissaire assistante au programme public de 1-54 Contemporary African Art Fairs. Siwisa a collaboré avec différentes institutions en Afrique du Sud, au Royaume-Uni, aux États-Unis et au Maroc. Elle est titulaire d’une maîtrise en études curatoriales de l’Université Goldsmiths à Londres et d’un baccalauréat en histoire de l’art et culture visuelle de l’Université du Cap, en Afrique du Sud.
Voix unies pour une décolonisation numérique
10h (UTC-5) — le 2 mars 2021
Jepchumba a été classée par le magazine Forbes comme l’une des 20 plus jeunes femmes d’influence en Afrique en 2012, et par le Guardian parmi les 25 femmes les plus performantes d’Afrique. Ambassadrice culturelle, Jepchumba est la fondatrice et directrice artistique d’African Digital Art, un espace de création collectif où artistes, afficionados et professionnels de l’art numérique peuvent trouver de l’inspiration, présenter leur travail et créer des liens avec des artistes émergents. Jepchumba travaille à promouvoir la technologie créative en Afrique. Originaire du Kenya, elle a résidé, voyagé et donné des conférences à travers le monde pour exprimer son engagement envers la culture de la technologie créative en Afrique. En tant qu’artiste numérique africaine, elle a pour but de créer des œuvres numériques uniques qui témoignent de son expérience. Elle adore jouer avec le mouvement et le son, et s’intéresse présentement à créer des événements visuels live qui réagissent à l’intensité de l’environnement, de l’ambiance et de la foule, et ce afin de « créer des moments magiques ».
Commissaire, artiste et administrateur, John G. Hampton (iel) vit à Oskana kâ-asastêki / Regina. Iel a récemment été nommé directeur exécutif et PDG du Musée d’art MacKenzie, où iel était directeur des programmes depuis octobre 2018. John Hampton est citoyen de la nation Chickasaw, des États-Unis et du Canada, et a occupé auparavant des postes de directeur exécutif à la Art Gallery of Southwestern Manitoba et de directeur artistique pour Trinity Square Video. En plus de son rôle au Musée d’art MacKenzie, iel occupe un poste de conservateur adjoint au Musée d’art de l’Université de Toronto ainsi qu’un poste de professeur associé à l’Université de Regina, et assure la coprésidence du conseil d’administration du Collectif des commissaires autochtones. Iel détient une maîtrise en études visuelles – études curatoriales de l’Université de Toronto et un baccalauréat en arts visuels de l’Université de Regina.
Cet échange vise à susciter une réflexion sur la capacité des mobilisations collectives à générer des espaces de conversation et d’émancipation pour des communautés sous-représentées, notamment dans le monde de l’art numérique. Des plateformes aussi variées que Future Lab Africa, African Digital Art et le Collectif des commissaires autochtones seront au cœur des enjeux abordés.
Modération : Armando Perla
Armando Perla est un commissaire indépendant, consultant et membre du conseil d’administration du Comité international de dilemmes éthiques du Conseil international des musées. Il est aussi l’un des commissaires fondateurs du Musée canadien pour les droits de la personne.
Jepchumba a été classée par le magazine Forbes comme l’une des 20 plus jeunes femmes d’influence en Afrique en 2012, et par le Guardian parmi les 25 femmes les plus performantes d’Afrique. Ambassadrice culturelle, Jepchumba est la fondatrice et directrice artistique d’African Digital Art, un espace de création collectif où artistes, afficionados et professionnels de l’art numérique peuvent trouver de l’inspiration, présenter leur travail et créer des liens avec des artistes émergents. Jepchumba travaille à promouvoir la technologie créative en Afrique. Originaire du Kenya, elle a résidé, voyagé et donné des conférences à travers le monde pour exprimer son engagement envers la culture de la technologie créative en Afrique. En tant qu’artiste numérique africaine, elle a pour but de créer des œuvres numériques uniques qui témoignent de son expérience. Elle adore jouer avec le mouvement et le son, et s’intéresse présentement à créer des événements visuels live qui réagissent à l’intensité de l’environnement, de l’ambiance et de la foule, et ce afin de « créer des moments magiques ».
Commissaire, artiste et administrateur, John G. Hampton (iel) vit à Oskana kâ-asastêki / Regina. Iel a récemment été nommé directeur exécutif et PDG du Musée d’art MacKenzie, où iel était directeur des programmes depuis octobre 2018. John Hampton est citoyen de la nation Chickasaw, des États-Unis et du Canada, et a occupé auparavant des postes de directeur exécutif à la Art Gallery of Southwestern Manitoba et de directeur artistique pour Trinity Square Video. En plus de son rôle au Musée d’art MacKenzie, iel occupe un poste de conservateur adjoint au Musée d’art de l’Université de Toronto ainsi qu’un poste de professeur associé à l’Université de Regina, et assure la coprésidence du conseil d’administration du Collectif des commissaires autochtones. Iel détient une maîtrise en études visuelles – études curatoriales de l’Université de Toronto et un baccalauréat en arts visuels de l’Université de Regina.
Réalités en connexion : IA et RV
18h (UTC-5) — le 4 mars 2021
Iris Long est auteure et commissaire indépendante. Elle travaille actuellement en tant que chercheure sur l’art, la science et la technologie à la Central Academy of Fine Arts (CAFA) de Beijing, où elle s’intéresse à la façon dont l’art répond à la réalité mondiale de l’omniprésence de l’informatique et du big data. Elle donne également des conférences sur l’art informatique à la CAFA. Ses travaux de recherche ont été présentés dans le cadre de la conférence « Art and Artificial Intelligence » (ZKM), du programme « Research Fellowship » du National Museum of Modern and Contemporary Art (Corée), de « Art Machines: International Symposium on Computational Media Art (ISCMA) » (Hong Kong), ainsi qu’au Symposium international sur l’art électronique (ISEA) et au « Digital Research in the Humanities and Arts ». Iris Long a été présélectionnée pour le premier prix M21-IAAC (International Awards for Art Criticism). Son travail de traduction, Rethinking Curating: Art after New Media, était en lice aux prix AAC Art China en 2016.
Nora N. Khan est essayiste. Elle travaille à la Rhode Island School of Design, Digital + Media, où elle enseigne la théorie critique, la recherche en art, l’écriture pour les artistes et les designers, et la critique de la technologie. Ses textes ont paru dans Art in America, Flash Art, Mousse, 4Columns, Brooklyn Rail, Rhizome, California Sunday, Spike Art, The Village Voice et Glass Bead. Elle a écrit des textes de commande pour des expositions présentées aux galeries Serpentine et Chisenhale, à la Biennale de Venise, au Centre Pompidou, au Swiss Institute et au Kunstverein de Hambourg. Ses projets d’écriture lui ont valu une bourse en Critical Writing de la Visual Arts Foundation et de la Crossed Purposes Foundation (2018), une résidence de recherche Eyebeam (2017) et le prix Arts Writing Award in Digital Art 2016 de la Thoma Fondation. Ses recherches et ses textes ont fait l’objet d’un large éventail de projets collaboratifs tels que livrets d’opéra, performances, textes d’exposition et scripts de films, ainsi qu’une maison miniature.
Cette conversation réfléchira comment l’IA et la RV peuvent affecter des projets interdisciplinaires dans la sphère de l’art numérique et, parallèlement, la question de savoir si ces technologies peuvent faciliter – ou complexifier – la compréhension de diverses identités et réalités sociales. Il s’agira donc d’observer les manières dont l’IA et la RV peuvent mettre en relation différents vécus, que ce soit entre des collègues, des domaines de recherche ou par la capacité de l’œuvre numérique à déclencher des expériences d’altérité.
Modération : Dr. Rilla Khaled
Dr. Rilla Khaled est professeure associée au département de design et d’arts numériques de l’Université Concordia. Fondé sur les interactions humain-machine, le design et l’étude du jeu, son travail est centré sur l’usage des technologies interactives pour améliorer la condition humaine.
Iris Long est auteure et commissaire indépendante. Elle travaille actuellement en tant que chercheure sur l’art, la science et la technologie à la Central Academy of Fine Arts (CAFA) de Beijing, où elle s’intéresse à la façon dont l’art répond à la réalité mondiale de l’omniprésence de l’informatique et du big data. Elle donne également des conférences sur l’art informatique à la CAFA. Ses travaux de recherche ont été présentés dans le cadre de la conférence « Art and Artificial Intelligence » (ZKM), du programme « Research Fellowship » du National Museum of Modern and Contemporary Art (Corée), de « Art Machines: International Symposium on Computational Media Art (ISCMA) » (Hong Kong), ainsi qu’au Symposium international sur l’art électronique (ISEA) et au « Digital Research in the Humanities and Arts ». Iris Long a été présélectionnée pour le premier prix M21-IAAC (International Awards for Art Criticism). Son travail de traduction, Rethinking Curating: Art after New Media, était en lice aux prix AAC Art China en 2016.
Nora N. Khan est essayiste. Elle travaille à la Rhode Island School of Design, Digital + Media, où elle enseigne la théorie critique, la recherche en art, l’écriture pour les artistes et les designers, et la critique de la technologie. Ses textes ont paru dans Art in America, Flash Art, Mousse, 4Columns, Brooklyn Rail, Rhizome, California Sunday, Spike Art, The Village Voice et Glass Bead. Elle a écrit des textes de commande pour des expositions présentées aux galeries Serpentine et Chisenhale, à la Biennale de Venise, au Centre Pompidou, au Swiss Institute et au Kunstverein de Hambourg. Ses projets d’écriture lui ont valu une bourse en Critical Writing de la Visual Arts Foundation et de la Crossed Purposes Foundation (2018), une résidence de recherche Eyebeam (2017) et le prix Arts Writing Award in Digital Art 2016 de la Thoma Fondation. Ses recherches et ses textes ont fait l’objet d’un large éventail de projets collaboratifs tels que livrets d’opéra, performances, textes d’exposition et scripts de films, ainsi qu’une maison miniature.