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Montréal, Canada

Jeudi 9 mai 2024

160 Chem. du Tour de l’isle
Événement gratuit
Réservation requise

Molior organise une journée de conférences et de rencontres à la Biosphère | Espace pour la vie  le jeudi 9 mai 2024. L’événement est gratuit et ouvert au public. Il est produit en collaboration avec Espace pour la vie et la chaire de recherche de l’Université Concordia sur les pratiques critiques en matériaux et en matérialité.

Cette journée prend comme point de départ le pouvoir transformatif des arts et du design, en mettant en lumière leur contribution face à des défis écologiques et sociaux interconnectés. Elle soulignera la capacité des pratiques artistiques à révéler les nuances complexes des enjeux contemporains, à imaginer des futurs alternatifs, ainsi qu’à catalyser l’émergence de connaissances et de savoir-faire. Au moyen de présentations, de tables rondes, de démos et d’échanges avec le public, cet événement explorera ces questions à différentes échelles et à travers diverses approches, allant des dynamiques systémiques aux démarches individuelles d’artistes et de commissaires d’exposition. 

L’événement s’inscrit dans une série de journées de conférences organisées tout au long de l’année par Molior avec des partenaires issus de divers domaines autres que celui des arts. Cette approche vise à favoriser les rencontres interdisciplinaires, tant dans le cadre des présentations que parmi le public.

L’événement est complet.
Les personnes qui souhaitent y assister sont invitées à s’incrire sur la liste d’attente.

Programme

10h00 | Mobiliser la culture pour la transition écologique (en français)

Anthony Garoufalis-Auger est un militant pour la transition écologique qui vit à Montréal. En 2021, lorsqu’il travaillait pour l’Unité d’urgence climatique, il a participé à la fondation de SCALE/LESaut, un réseau national regroupant des individus et des organismes qui travaillent à l’intersection des arts et de l’urgence climatique. Cofondateur d’Extinction Rébellion Québec, il en a été le porte-parole et a joué un rôle de premier plan dans l’organisation d’actions directes et d’actes de désobéissances civiles. Au cours de la dernière décennie, il a travaillé sur de nombreuses campagnes et a aidé à fonder des coalitions sur une grande variété de sujets incluant la réduction du trafic aérien, la transformation du système alimentaire et la réforme de CBC/Radio-Canada, il a également participé à accroître l’ambition des plans climatiques municipaux. Il travaille actuellement à la rédaction d’un rapport sur la façon dont les ministères de la culture pourraient collaborer avec le secteur afin de provoquer le changement culturel nécessaire à la transition écologique dont nous avons besoin de toute urgence.

L’an dernier, lors de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP28) les ministères de la culture nationaux et la société civile ont adopté la Déclaration des Émirats arabes unis de l’action climatique basée sur la culture. Son objectif était de souligner le rôle fondamental que la culture, tant les arts que le patrimoine, jouera dans l’atteinte de nos objectifs environnementaux et d’affirmer la volonté de travailler en collaboration afin de la positionner au cœur de l’action climatique. Dans le cadre de sa présentation, le militant pour la transition écologique, Antony Garoufalis-Auger, explorera ce à quoi cela pourrait concrètement ressembler dans les contextes canadien et québécois. Il fournira des réponses incomplètes aux questions suivantes : À quoi ressembleraient le développement des politiques culturelles et nos infrastructures culturelles si elles étaient mises au service de la transition écologique qui s’impose de façon urgente ? Que font actuellement les artistes et les organismes pour opérer le changement culturel nécessaire à la transition et quel travail reste-t-il à faire ?

10h30 | Matérialités critiques et imaginaires écologiques  (en français)

Alice Jarry est professeure agrégée en design et en arts numériques à l’Université Concordia, ainsi que titulaire de la chaire de recherche de l’Université Concordia en pratiques critiques des matériaux et de la matérialité. Elle est également codirectrice d’Hexagram – réseau international dédié à la recherche-création en arts médiatiques, design, technologie et culture numérique, et directrice du Speculative Life Biolab du Milieux Institute. En tant qu’artiste-chercheuse, elle se spécialise dans les œuvres in situ, les pratiques art-science et le design socio-environnemental. Ses recherches s’appuient sur des préoccupations esthétiques et politiques pour porter un regard critique sur la production matérielle et les infrastructures. En se concentrant sur les matières résiduelles et les biomatériaux/composites actifs pour l’environnement bâti et les arts, elle examine comment la matérialité – engagée dans des processus de transformation avec le site, la technologie et les communautés – peut provoquer l’émergence de relations socio-environnementales résilientes. Les œuvres d’Alice Jarry ont été présentées à l’échelle internationale, notamment au Centre Pompidou, au Planétarium de Montréal, à Vox, centre de l’image contemporaine, à la Biennale Némo, au Museo Nazionale Scienza e Tecnologia Leonardo da Vinci, à la Biennale internationale d’art numérique et à la Device_Art Triennale.

Alors que la majorité des ressources extraites, transformées, consommées et jetées peinent encore à trouver une seconde vie utile, les multiples implications sociales et environnementales de ce régime linéaire soulignent les enchevêtrements de plus en plus complexes entre la technosphère et la biosphère. Comment développer des formes d’interactions plus durables entre la technologie, l’humain et les milieux écologiques ? Comment réconcilier méthodes et préoccupations pour matérialiser des expériences sensorielles et sensibles d’enjeux critiques mais souvent invisibles, distribués et délocalisés ?

Cette présentation abordera les travaux de la chaire de recherche de l’Université Concordia en pratiques critiques des matériaux et de la matérialité et de son laboratoire affilié, le Speculative Life Biolab de l’institut Milieux. Par une recherche-création qui s’allie à des pratiques en sciences des matériaux et de l’environnement, la chaire s’inspire du potentiel de transformation de matières résiduelles, bio-inspirées et bio-composées afin d’examiner les enjeux socio-environnementaux, esthétiques et politiques liés à la production matérielle et culturelle. À travers divers projets, la présentation examinera comment cette plateforme art-science peut encourager de nouveaux usages sociaux de la recherche-création et aborder les aspects affectifs et efficaces de la matérialité pour favoriser l’émergence de nouveaux imaginaires critiques.

11h00 | Pratiques artistiques et environnements en interaction (en français)

Table ronde. Modératrice : Aseman Sabet.

Anne-Marie Belley est commissaire d’exposition et doctorante au Département d’histoire de l’art de l’Université du Québec à Montréal. Ses recherches sont axées sur les significations de l’art à l’ère de l’industrialisation des biotechnologies. À partir des résultats du travail entrepris dans les archives de l’UQAM et les coopératives du Nunavik pour identifier les 27 sculptures inuites de la Collection d’œuvres d’art de l’UQAM (maîtrise, 2011-2013) et de celui réalisé en lien avec 16 pratiques artistiques contemporaines et 8 collections institutionnelles pour engager l’espace public avec diverses formes de manifestations du vivant (De la nature, 2013; L’art est vivant I-II-III, 2016, 2017, 2018; D’après mesures, 2023), elle termine actuellement la conception d’un outil méthodologique (EBAM3450) pour amener l’écriture de sa thèse dans un nouvel espace-temps qui déjoue la linéarité historique et révèle la matérialité artistique.

Chanelle Lalonde est candidate au doctorat en histoire de l’art à l’université McGill. Soutenue par une bourse d’études Joseph-Armand Bombardier, sa recherche explore la réponse de l’art contemporain aux changements climatiques et à la dégradation environnementale. Elle étudie plus spécifiquement des pratiques artistiques qui inventent des stratégies d’écoute afin de documenter la détérioration écologique. Chanelle est détentrice d’un baccalauréat en beaux-arts de l’université d’Ottawa et d’une maîtrise en histoire de l’art de l’université Concordia dans le cadre de laquelle elle s’est penchée sur des pratiques communautaires d’artistes qui s’intéressent à des étendues d’eau de plus en plus menacées.

Compositeur et artiste sonore, Étienne Legast concentre son travail sur la contextualisation et les relations du son avec l’environnement, la façon dont le son transforme les lieux et l’ambiance qui s’en dégage. En 2009, il cofonde la coopérative de travail Audiotopie, dont la mission est de créer des œuvres in situ visant à sensibiliser un large public au paysage sonore et à des enjeux environnementaux. Progressivement, l’ensemble de son travail se fera au sein de la coopérative, où tant la création que la production sont réalisées de manière collaborative. L’approche in situ vise à intégrer la création sonore au quotidien, à le contaminer tout en étant contaminé par lui. Plusieurs réalisations d’Audiotopie portent la signature conceptuelle et musicale d’Étienne.

Cette table ronde mettra de l’avant plusieurs pratiques artistiques engagées dans des enjeux socioécologiques, en explorant le rôle des commissaires, les pratiques d’artistes-chercheurs et les démarches collectives. Plus précisément, elle soulignera comment ces pratiques agissent là où se croisent différents terrains, qu’ils soient environnementaux, géologiques, culturels, communautaires ou interdisciplinaires.

13h40 | Think Systems : la transformation par la pensée systémique (en anglais)

Carmen Salas travaille comme commissaire et productrice culturelle à l’échelle internationale. Elle est détentrice d’un baccalauréat en histoire de l’art de l’université de Grenade en Espagne, et d’une maîtrise en politique et gestion des arts de l’université Birkbeck à Londres.

Une part importante de sa pratique consiste à travailler avec des artistes et des institutions afin d’explorer le changement sous l’angle de l’expérimentation créative, la réflexion collective et la discussion. L’exploration de la capacité que possèdent les arts et la culture à remettre en question les systèmes sociétaux et à susciter le changement est au cœur de son travail.

Après plus de 15 ans à examiner les usages créatif et critique de la technologie et les complexités de l’Internet, Carmen a réorienté l’objet de son travail vers des approches et des récits plus attentifs aux rapides changements sociaux et environnementaux auxquels nous faisons aujourd’hui face. Plus récemment, elle a exploré la relation entre l’art, les systèmes et le changement, ainsi que la nécessité de préconiser un cadre de valeur différent pour les arts dans lequel ce sont les gens, les relations et la santé de la planète qui importeraient le plus.

Son travail est motivé par la curiosité, l’intention et le désir de mettre en relation des gens ayant différents parcours et chemins de vie. En créant des structures de partage de connaissances, Carmen croit que l’innovation sociale et la transformation personnelle peuvent s’exercer plus facilement. Elle ne se passionne pas seulement pour les arts, mais également pour les domaines qui révèlent les relations réciproques de la condition humaine tels que la science, la philosophie et la sociologie.

Carmen a fondé Connecting the Dots, un forum international basé à Mexico qui se concentre sur la créativité, l’art et la culture numérique et dont elle assure la direction artistique depuis 2018. Entre 2017 et 2019, elle a été commissaire du Paradigm Shift Forum dans le cadre du Mapping Festival de Genève. En 2009, elle a cofondé Alpha-ville à Londres, un festival international consacré à l’exploration de la rencontre entre l’art, la technologie et la culture numérique. Le festival est devenu une structure commissariale et un studio créatif en 2011, et a développé ses activités à l’échelle nationale et internationale jusqu’en 2017.

Elle a récemment cocommissarié l’exposition Sea Blindness pour le NeMe Arts Centre à Limassol sur l’île de Chypre. Depuis 2021, elle conseille l’équipe de Trenčín capitale européenne de la culture 2026 sur leurs stratégies artistiques et culturelles.

En 2024, elle gèrera la production et la mise en œuvre de deux projets dans le cadre de leur programmation.

L’application de la pensée systémique en arts et le fait de considérer les arts comme un système est percutant. Cela peut contribuer à opérer la transformation nécessaire nous permettant d’aborder les obstacles interdépendants auxquels nous faisons actuellement face en tant que société.

Durant cette conférence, la commissaire et productrice culturelle Carmen Salas utilisera divers outils créatifs, notamment la visualisation 3D interactive et un exercice de groupe afin de guider le public à travers un parcours exploratoire qui illustrera ce qui émerge du processus de développement de Think Systems, et ce qu’est la pensée systémique.

Elle démontrera le potentiel de la pensée systémique en explorant de quelle manière cette approche a façonné le travail de créateur·rice·s et penseur·se·s influent·e·s lié·e·s au projet comme Buckminster Fuller et Cassie Robinson. Dans le cadre de cette conférence, elle fournira également les détails de l’origine et des objectifs de Think Systems, et expliquera la façon dont ce projet a émergé comme le résultat de son propre processus de transformation.

14h40 | Think Systems : déployer des réflexions collectives sur l’art et la pensée systémique (en anglais)

Table ronde. Modération : Jana Awad

Alice Jarry est professeure agrégée en design et en arts numériques à l’Université Concordia, ainsi que titulaire de la chaire de recherche Critical Practices in Materials and Materiality. Elle est également codirectrice d’Hexagram – réseau international dédié à la recherche-création en arts médiatiques, design, technologie et culture numérique, et directrice du Speculative Life Biolab du Milieux Institute. En tant qu’artiste-chercheuse, elle se spécialise dans les œuvres in situ, les pratiques art-science et le design socio-environnemental. Ses recherches s’appuient sur des préoccupations esthétiques et politiques pour porter un regard critique sur la production matérielle et les infrastructures. En se concentrant sur les matières résiduelles et les biomatériaux/composites actifs pour l’environnement bâti et les arts, elle examine comment la matérialité – engagée dans des processus de transformation avec le site, la technologie et les communautés – peut provoquer l’émergence de relations socio-environnementales résilientes. Les œuvres d’Alice Jarry ont été présentées à l’échelle internationale, notamment au Centre Pompidou, au Planétarium de Montréal, à Vox, centre de l’image contemporaine, à la Biennale Némo, au Museo Nazionale Scienza e Tecnologia Leonardo da Vinci, à la Biennale internationale d’art numérique et à la Device_Art Triennale.

Aurélie Besson est directrice générale et artistique de Molior depuis 2016. Elle y a développé des projets collaboratifs en Chine, au Brésil, au Mexique, en France, en Slovaquie, en République tchèque, en Hongrie, en Pologne, en Suisse et au Canada. Depuis plus de 15 ans, elle dirige et élabore des projets interdisciplinaires en art, sciences et technologies, tour à tour en tant que chercheure, commissaire, directrice artistique ou gestionnaire.

En 2023, elle a obtenu un doctorat en Études et pratiques des arts à l’Université du Québec à Montréal, codirigée par Louise Poissant et Victor Frak. Sa recherche s’est développée selon une approche transdisciplinaire en explorant les concepts d’énaction et des sens du mouvement dans l’expérience d’œuvres praticables. Elle a organisé une dizaine de conférences et a été impliquée dans plusieurs groupes de recherche avec des universités montréalaises. Elle a également coordonné la réalisation de l’ouvrage Lumières de la ville (PUQ), dirigé par Louise Poissant, et a publié plusieurs articles sur les arts numériques dans des livres, des blogues et des magazines. Aurélie est régulièrement invitée à des conférences et siège à de nombreux comités et jurys qui reconnaissent son expertise.

Entre 2007 et 2010, elle a dirigé des projets et événements européens collaboratifs en art et technologies à Prague. Elle est titulaire d’une Maîtrise en communication (Université Lyon 2 ; Universiteit Utrecht) et d’un Master en développement culturel et direction de projet (Université Lyon 2). Elle enseigne le cours Arts et technologies: fondements et enjeux à l’Université de Sherbrooke.

Carmen Salas travaille comme commissaire et productrice culturelle à l’échelle internationale. Elle est détentrice d’un baccalauréat en histoire de l’art de l’université de Grenade en Espagne, et d’une maîtrise en politique et gestion des arts de l’université Birkbeck à Londres.

Une part importante de sa pratique consiste à travailler avec des artistes et des institutions afin d’explorer le changement sous l’angle de l’expérimentation créative, la réflexion collective et la discussion. L’exploration de la capacité que possèdent les arts et la culture à remettre en question les systèmes sociétaux et à susciter le changement est au cœur de son travail.

Après plus de 15 ans à examiner les usages créatif et critique de la technologie et les complexités de l’Internet, Carmen a réorienté l’objet de son travail vers des approches et des récits plus attentifs aux rapides changements sociaux et environnementaux auxquels nous faisons aujourd’hui face. Plus récemment, elle a exploré la relation entre l’art, les systèmes et le changement, ainsi que la nécessité de préconiser un cadre de valeur différent pour les arts dans lequel ce sont les gens, les relations et la santé de la planète qui importeraient le plus.

Son travail est motivé par la curiosité, l’intention et le désir de mettre en relation des gens ayant différents parcours et chemins de vie. En créant des structures de partage de connaissances, Carmen croit que l’innovation sociale et la transformation personnelle peuvent s’exercer plus facilement. Elle ne se passionne pas seulement pour les arts, mais également pour les domaines qui révèlent les relations réciproques de la condition humaine tels que la science, la philosophie et la sociologie.

Carmen a fondé Connecting the Dots, un forum international basé à Mexico qui se concentre sur la créativité, l’art et la culture numérique et dont elle assure la direction artistique depuis 2018. Entre 2017 et 2019, elle a été commissaire du Paradigm Shift Forum dans le cadre du Mapping Festival de Genève. En 2009, elle a cofondé Alpha-ville à Londres, un festival international consacré à l’exploration de la rencontre entre l’art, la technologie et la culture numérique. Le festival est devenu une structure commissariale et un studio créatif en 2011, et a développé ses activités à l’échelle nationale et internationale jusqu’en 2017.

Elle a récemment cocommissarié l’exposition Sea Blindness pour le NeMe Arts Centre à Limassol sur l’île de Chypre. Depuis 2021, elle conseille l’équipe de Trenčín capitale européenne de la culture 2026 sur leurs stratégies artistiques et culturelles.

En 2024, elle gèrera la production et la mise en œuvre de deux projets dans le cadre de leur programmation.

Cette table ronde sera l’occasion pour les personnes ayant participé aux ateliers Think Systems de partager ce qu’elles ont préféré et retenu de leurs séances en ligne qui se sont déroulées en avril et en mai 2024. De plus, elle permettra de poursuivre le processus de réflexion collective. Après avoir entendu ce qui a trouvé écho auprès des membres de la table ronde, nous ouvrirons la discussion au public afin qu’il prenne part à ces échanges.

16h20 : Présentations et démos : recherches sur les matérialités critiques (bilingue)

Cristo Riffo est un artiste chilien qui explore les concepts derrière la mémoire, la lumière, la politique et la biologie par la création de performances en direct et d’installations cinétiques. Il pirate des dispositifs technologiques en utilisant la microbiologie, l’électronique, la robotique et la chimie.

Détenteur d’un baccalauréat en arts de l’université de Playa Ancha (Chili), Cristo a participé à de nombreuses expositions collectives au Chili mais aussi dans le reste du monde comme à Bahia, Buenos Aires, Bogotá et Berlin.

En 2019, il a reçu le soutien du Fonds national chilien pour les arts (FONDART) pour la conception et la création de son exposition Arqueologia de la luz. En 2023, il a obtenu une bourse de recherche et exploration du Conseil des arts et des lettres du Québec de pair avec l’artiste Diego B.C. pour le projet Dimensions. Durant la même année, il a présenté son travail dans l’exposition thématique de Ars Electronica – Who Owns the Truth? avec son œuvre Sistema Cinco: Non Human Determinations.

Il termine actuellement une maîtrise dans le programme intermédias de l’université Concordia.

Philippe Vandal est un artiste des nouveaux médias basé à Montréal. À l’intersection des préoccupations technologiques, écologiques et artistiques, son travail relie design critique, chimie environnementale et interventions médiatiques tangibles. Philippe est titulaire d’un baccalauréat en arts (Intermedia Cyber Arts) de l’Université Concordia et poursuit actuellement une maîtrise autour du thème « Spectral Narratives: Art-Science Objects Unveiling Scientific Protocols for Detecting Petroleum Hydrocarbons in Urban Soils in Montreal ». Il est membre étudiant de l’institut Milieux de l’Université Concordia, de la Research Chair in Critical Practices in Materials and Materiality et d’Hexagram. Il fait également partie du Speculative Life Biolab de Milieux Concordia, dont il a été nommé boursier de premier cycle pour 2020-2021. Son travail a été présenté au Champ des possibles (2022), à Milieux (2023), à la galerie VAV de Concordia (2019), à Art Mûr (2019), à Eastern Bloc (2017, 2022) et lors du Symposium international des arts électroniques (ISEA2020 – Why Sentience?). Il a participé à des projets collectifs à EISODE (Montréal, 2024), au Centre Pompidou (Paris, 2021), à Ars Electronica (Linz, 2021) et au Planétarium Rio Tinto Alcan (Montréal, 2022). En collaboration avec l’artiste sonore Joël Lavoie et l’artiste visuelle Emma Forgues, il participe aussi à mesocosm, une expérience audiovisuelle présentée à Mutek Montréal (2021), Currents New Media (Santa Fe, 2022), Elektra (2023), et prochainement à la SAT et à Mutek (2024).

Des étudiants de la chaire de recherche de l’Université Concordia sur les pratiques critiques en matériaux et en matérialité et du Speculative Life Biolab de l’institut Milieux auront l’occasion d’échanger avec le public à propos de leur travail de recherche-création, et présenteront dispositifs, artefacts, affiches ou encore documentation.

Le public sera invité à les rencontrer et à échanger avec eux autour d’un verre.