La Fontaine et la chute IV (Les origines)

Évoquant le monde des cténophores – des organismes marins primitifs semblables à des méduses – La Fontaine et la chute IV (Les origines) propose d’explorer une suite de tableaux animés peuplés d’entités organiques et géométriques. Au fil de leurs interactions, celles-ci composent des structures qui s’agencent pour former un organisme plus vaste, suggérant par moments un paysage cosmique. En constante oscillation entre l’abstraction et la figuration, l’animation joue sur des effets de lumière, de transparence et de textures mouvantes afin de générer des systèmes de communication et des réseaux de partage entre des formes ondoyantes. La qualité atmosphérique de la bande-son, conçue par Bruno Pucella, contribue à cette plongée dans un environnement aux inflexions à la fois apaisantes et énigmatiques.

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Julie Tremble est une artiste de la vidéo et de l’animation. Nourrie entre autres par le cinéma, la littérature et la philosophie, elle se penche depuis 2014 sur la question de la représentation en astronomie. À partir de différentes sources, dont des articles scientifiques, des documentaires de vulgarisation, des films, des simulations numériques et documents de communication des agences spatiales, elle produit des vidéos et des animations où s’entremêlent des données issues de la science, du registre documentaire et de la science-fiction.

Julie Tremble détient une maîtrise en études cinématographiques de l’Université de Montréal (2005) ainsi qu’un baccalauréat combinant cinéma et philosophie (2000). Son travail a été présenté au Canada et à l’international, notamment au Musée Ludwig de Budapest, à la Fonderie Darling, à la Galerie Foreman, à Dazibao, à la Galerie B-312, au Centre VU, à Sporobole, et à la Galerie Joyce Yahouda, ainsi que lors de différents festivals dont Mirage, Mapping, Festival du nouveau cinéma, Images Festival, le Festival International du Film sur l’Art, Espace IM-Media et ARKIPEL International Documentary and Experimental Film Festival. En 2013, elle a reçu le prix du Conseil des arts du Québec pour la meilleure œuvre d’art et d’expérimentation dans le contexte de la 31^e édition des Rendez-vous du cinéma québécois.

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La pratique artistique de Philippe Hamelin est au croisement des arts visuels, du cinéma et de la vidéo expérimentale et prend principalement la forme d’installation, de monobande vidéo et d’animation d’image de synthèse. Les différents modes d’association du montage, vidéographique ou spatial, sont au cœur de ses recherches. Il tente de créer des agencements poétiques entre l’humain et les médiums technologiques, tout en mettant en question les relations que l’on développe avec et à travers la technologie. S’intéressant à ce qui lie effets spéciaux et affects, aux corrélations entre le mouvement extérieur et intérieur du mouvoir et de l’émouvoir, ses essais résultent souvent en un spectacle techno-dramatique.

Depuis 2001, ses œuvres sont présentées en galerie de même que dans de nombreux festivals au Canada et dans le monde. En 2011, Axenéo7 (Gatineau) lui consacrait une première exposition solo d’envergure. Depuis 2013, ses œuvres ont été présentées à Platform (Winnipeg), à Occurrence, à Dazibao, à la Galerie Joyce Yahouda (Montréal), à la Galerie des arts visuels de l’Université Laval (Québec), à Neutral Ground (Regina), à Sporobole (Sherbrooke), à Platform (Munich) et à la foire d’art Poppositions (Bruxelles). En 2013, il représentait le Québec aux compétitions culturelles des Jeux de la Francophonie à Nice et remporta la médaille d’argent dans la catégorie sculpture-installation. En 2014, il initia le projet La Mirage avec Sophie Bélair Clément et Vincent Bonin. En 2015, il reçut le prix pour le meilleur film d’art et expérimentation au 33e Rendez-vous du cinéma québécois. En 2017, la Galerie Leonard et Bina Ellen lui consacrait une exposition solo et, en 2019, il exposait son travail au Casino du Luxembourg Forum d’art contemporain. Philippe Hamelin détient un diplôme d’études cinématographiques de l’Université de Montréal et une maîtrise en Beaux-Arts de l’Université Concordia. Il enseigne les arts visuels au Cégep de l’Outaouais et est chargé de cours à l’École multidisciplinaire de l’image de l’UQO. Il vit et produit à Tiohtia:ke/Montréal.